Créée le 1er
octobre 1953 à SÉTIF par changement de dénomination
de la 2ème C.R.A. créée en 1949 à
Hussein-Dey.
Devient 2ème Groupe de Livraison par Air à BLIDA
le 1er décembre 1960.
Pendant les "évènements
d' Algérie", la compagnie comprend : - 4 Détachements
de Livraison par Air (D.L.A.) - 2 Antennes de Récupération
des Parachutes.
En 1954, le D.L.A. 1 est à BÔNE puis TUNIS. Deux D.L.A. sont mis à la disposition de la Division de CONSTANTINE, en soutien logistique des Unités engagées dans les opèrations de "maintien de l'ordre " dans l'Aures. Les autres D.L.A. sont à MEKNES, MARRAKECH et PHILIPPEVILLE, ou se trouve le centre d'instruction de la Compagnie.
En 1956, la Compagnie se
redéploie : - D.L.A.1 à Télergma (Constantinois)
- D.L.A. 2 à Meknès, puis Marrakech (Maroc), - D.L.A.3
à Alger, puis Blida (Algérie) - D.L.A.4 à
El-Aouina (Tunisie), les Détachements d'entretien et de
récuperation de parachutes à Tébessa et Biskra
(Constantinois)
Le 1° juillet 1956, la Compagnie s'installe à BLIDA.
Le 4 octobre 1956, mise en place du D.L.A. de Colomb-Béchar
et le 31 octobre le D.L.A. 2 cesse d'appartenir à l'unité. A partir de janvier 1957, la Compagnie
est chargée d'assurer la sécurité d'une partie
du secteur de Blida et à cet effet, elle constitue des
élément de combat qui agissent dans l'Atlas Blidéen.
Le 12 avril 1957, la Compagnie est encore une fois redéployée : - un Peloton de Livraison par Air (P.L.A.) à Blida, - trois D.L.A. à Télérgma, Oran, et colomb-Béchar.
Le 1° mai 1958, est ajoutée une nouvelle section d'Entretien et de Pliage de parachutes (S.E.P.P.). Le P.L.A. du Maroc, rattaché à la Compagnie, rejoint le D.L.A. de Colomb-Béchar.
Le 30 novembre 1960 la 2° C.L.A devient 2° Groupe de Livraison Par Air
Créé le 1er
décembre 1960 à BLIDA par changement de dénomination
de la 2ème CLA.
Le 21 avril 1961 une Section prend part au Puscht d'Alger. A la fin de la révolte, les cadres sont mutés dans diverses unités. Mais la Section n'est pas dissoute , des éléments partent en août à Ouargla et en septembre à Colomb-Béchard. Le 25 août 1962 le D.L.A. de Télergma est transféré à Ouargla, ou il prend en compte les missions qui étaient confiées au 3° G.L.A.
A partir de 1963, subsiste la Portion Centrale de Blida et deux D.L.A. à Colomb-Béchar et Ouargla.
Le 2° G.L.A. est dissous le 30 avril 1963.
Ses effectifs entrent dans la composition du Détachement Aéroporté d'Algerie, Unité de Réserve Générale, à Blida (Camp Michel Legrand).
Lignes extraites de : http://www.symboles-et-traditions.com/articlesmembres/targui/lpa/pagelivraisonair1.htm
Veuillez trouver ci-dessous un petit témoignage sur l’aventure vécue par quelques officiers du train en 1961 en pleine période d’évènements en Algérie:
A la sortie de l’école des troupes aéroportées de Pau (BETAP) en mars 1961 les jeunes sous lieutenants ayant reçus la formation parachutiste et devant rejoindre leurs diverses unités en Algérie se trouvèrent bloqués à Marseille du fait du ’’putch’’ des généraux à Alger.
Tous les militaires en attente d’embarquement furent réunis dans une caserne et afin de faire opposition à un éventuel largage des unités ‘’félonnes’’ en provenance d’Alger, des sections de défense furent composées et confiées aux officiers disponibles.
Personnellement et tout comme les autres sous lieutenants ‘’para tringlo’’. Je dus prendre le commandement d’un peloton hétéroclite de soldats de passage. Ces sections furent équipées en catastrophe de treillis disparates et d’armement vieillot et à ce titre je reçus une mitraillette’’ Sten’’ (anglaise) datant de la guerre 39-45 et 2 chargeurs ! ( le 2ème REP n’avait qu’a bien se tenir !!....)
Les différents pelotons composés furent répartis dans les divers bâtiments officiels afin d’en assurer la défense. De concert avec les autres jeunes officiers parachutistes réquisitionnés nous sommes allé rencontrer le colonel responsable de cette organisation et lui avons indiqué qu’en cas de débarquement des paras et légionnaires en provenance d’Algérie il était hors de question que nous tirions sur nos camarades.
Il nous fut répondu que selon les circonstances présentes chacun devait prendre ces propres responsabilités !?? Avec ma section nous fûmes affectés à la protection de la préfecture. Les employés civils firent une drôle de tète en voyant arriver les unités de défense promises conduites par des officiers parachutistes coiffés du béret rouge si redouté à l’époque.
Après une semaine d’attente et faute ‘’d’envahisseurs’’ nous rendîmes matériel et équipements et profitant de la pagaille générale, nous nous sommes accordé cinq jours de permission en famille, merci les putchistes !
Ensuite je rejoignis mon unité d’affectation (GLA 2) à Blida, unité qui ayant participé au putch fut dissoute quelques mois plus tard !..
J’étais chef du GLA 2 en 1961, ce groupe conditionnait et livrait par air les ravitaillements (nourriture, boissons, courrier, munitions,etc…) à des postes isolés dont le ravitaillement terrestre s’avérait trop compliqué et trop dangereux. Les colis étaient chargés sur des camions jusqu’à l’aérodrome militaire de Blida ou ils étaient embarqués sur des Nord Atlas 2501, et parachutés aux divers postes à ravitailler.
Il y avaient deux groupes de livraison (GLA1 et GLA2) l’ensemble était sous les ordres d’un chef d’escadron assisté d’un officier adjoint et chaque groupe était commandé par un sous lieutenant et assurait la livraison aérienne en alternance chaque semaine.
Parallèlement à cette fonction les deux groupes assuraient un travail de commando sur le terrain en contrôlant l’espace de la zone interdite en organisant des embuscades nocturnes et en participant à des opérations de grande envergure soit urbaines soit au niveau de la région militaire.
De plus et spécifiquement à la fonction de chef de groupe chaque sous lieutenant était assigné à des tâches hebdomadaires annexes telles que officier des achats (fruits, légumes…) ou officier de garde (une nuit) chargé de collationner les divers appels d’urgence militaire de l’ensemble de la région de Blida et de faire intervenir les unités de secours concernées.
Une petite anecdote : lors d’un largage sur un poste complètement perdu, le parachute d’un colis c’est mis en torche et le colis à explosé en arrivant au sol dégageant un grand nuage violet,
C’était le colis de vin !!! pendant une semaine les braves soldats ont bu de l’eau et ont du nous vouer à tous les diables !!!
Richard Derenne
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