LUFTWAFFE

Le secteur aérien de Dieppe est à la limite des secteurs relevant du Jagdflieger-fürung 2 (colonel HUTH) et Jagdflieger-fürung 3(colonel IBEL) sous le commandement de la Luftflotte 3. Théroriquement le ciel de Dieppe est défendu par le Jag2. Les deux groupes d'escadrilles interviendront dans le ciel de Dieppe. La Luftflotte compte moins de 400 appareils compte tenu des besoins en avions sur les autres fronts.

Les prévisions météo annonçant pour l'après midi du 19 un temps maussade, le Q.G de la 3ème flotte aérienne a mis un tiers des pilotes en permission alors que les fantassins sont en alerte. Les alliés estiment que la Luftwaffe ne peut opposer que 300 à 400 appareils (sous les ordres du Général Sperrle) aux 800 des alliés. Les forces allemandes sont équipées des chasseurs Focke Wulf 190 et de Messershmitt 109 qui surclassent les appareils anglais. Partis des bases de Deauville, Evreux, Dreux, Beaumont le Roger, Saint Omer, Abbeville et Beauvais les appareils allemands vont apparaître de plus en plus nombreux au cours de la bataille et infliger des pertes sévères aux appareils alliés. Des bombardiers Junkers 88, Dornier 17 et Heinkel 111 apparaissent pour bombarder la flotte. Ils ne feront que des dégâts limités, seul le Berkeley est atteint. Au soir du 19 août, la Luftwaffe aura effectué 945 sorties.

Plusieurs batteries d'artillerie de Flakuntergruppe Dieppe (dépendant de la Luftwaffe) sont chargées de la défense antiaérienne.

La 23ème Schwere Funkmesskompanie (oberleutnant Weber) s'occupe des radars Freya et Würzburg installés sur les falaises. D'autres installations spéciales intéressent fortement les Britanniques, un émetteur radio FusAn 721 Knickebien qui assure la liaison radio avec les bombardiers allemands en route vers l'Angleterre et un poste baptisé Breslau II supposé brouiller les émissions radar de la R.A.F. Ces installations sont l'un des enjeux de ce raid.

C'est le sous-lieutenant Kohn positionné au dessus de la plage de Puys qui détecte le premier, avec ses appareils, l'arrivée de la flotte d'invasion. Il en avise Weber qui alerte son commandement près de Boulogne. Ce dernier l'informe du passage d'un petit convoi allemand et que ce qu'il voit ce sont des navires allemands. Pas convaincu du tout, Weber téléphone au Q.G. de la 302 ème Division et rappelle tous les hommes de sa compagnie devant leurs appareils. La mort de dizaines de soldats sur la plage de Puys dépend de ce coup de téléphone.

Lorsque les premiers appareils anglais apparaissent dans le ciel de Dieppe, la lenteur des procédures de la Luftwaffe fait que l'alerte n'est donnée qu'à 7h12.Le temps de préparer les avions, les premiers chasseurs n'arrivent au contact que vers 8hO0. Les bombardiers n'arriveront que vers 9h30. L'opposition de la R.A.F. est très vive. Malgré tout les bombardiers allemands attaquent la flotte et les troupes au sol pendant que les chasseurs s'en prennent aux chasseurs alliés.. D'heure en heure, l'aviation allemande se renforce maintenant au dessus des plages au moins 6 escadrilles en permanence. Les avions tournoient dans le ciel de Dieppe. Lors du repli de la flotte alliée, les bombardements continuent et touchent le destroyer Berkeley.

Au soir du 19 août la Luftwaffe déplore 104 tués et 58 blessés en comptant le personnel au sol (chiffres incertains).

     KRIEGSMARINE

Quand à la Kriegsmarine, elle n'interviendra pas dans le débarquement en dehors de la rencontre fortuite avec le groupe 5. Trois chalutiers armés surveillent la nuit la cote devant Dieppe. Au bruit du canon, ils rallieront la bataille navale.Un chasseur allemand sera détruit mais le reste de la flottille allemande rentre au Tréport sans trop de problèmes. Ces marins n'ont jamais pressenti que les navires rencontrés faisaient partie d'une flotte plus importante et après quelques coups de canons sont entrés à Dieppe et au Tréport comme prévu.

Des troupes de la Kriegsmarine, environ 200 hommes, stationnent également à Dieppe sous le commandement du Fregatenkapitän Wahn ou Weiss (suivant les historiens), elles participeront partiellement à la défense. Le port de Dieppe, port de passage, n'abrite pas à demeure de flottille.

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LUFTWAFFE

The aerial space of Dieppe is at the limit of the sectors raising jagdflieger-fürung 2 (colonel HUTH) and jagdflieger-fürung 3 (colonel IBEL) under the command of the Luftflotte 3. The sky of Dieppe is defended by the Jag2. The two groups of escadrilles will intervene in the sky of Dieppe. The Luftflotte counts less than 400 devices considering the needs in had on the other foreheads. The anticipations forecast announcing for the afternoon of the 19 a sullen time, the Q.G of the 3rd one floats aerial put a third of the pilots on leave while the infantrymen are in warns. The allies consider that the Luftwaffe can oppose only 300 to 400 devices (under the orders of the General Sperrle) to the 800 of the allies. The German forces are equipped hunters Focke Wulf 190 and of Messershmitt 109 that outclass the English devices. Leave bases of Deauville, Evreux, Dreux, Beaumont the Roger, Holy Omer, Abbeville and Beauvais the German devices will appear more and more numerous during the battle and inflict harsh losses to the allied devices. Bombers Junkers 88, Dornier 17 and Heinkel 111 appear to bombard the floats. They will do only limited damages, alone the Berkeley is attained. To evenings of August 19, the Luftwaffe will have carried out 945 gone out. Several artillary batteries of Flakuntergruppe Dieppe (depending on Luftwaffe) are loaded with antiaircraft defense. The 23rd Schwere Funkmesskompanie (oberleutnant Weber) takes care of the radars Freya and installed Würzburg on the cliffs. Of other special installations strongly interest the Britisher, a transmitting radio FusAn 721 Knickebien that assures the liaison radio with the German bombers in road towards the England and a baptized post Breslau II supposed to jumble the transmissions radar of the R. A. F. These installations are the one of the issues of this raid. This the under lieutenant Kohn positioned above the beach of Puys that detects the first one, with its devices, the arrival of the floats invasion. It some sensible Weber that warns his order close to Boulogne. The latter informs it passage of a small German convoy and that this that it sees this are German vessels. Not convinced of the all, Weber telephones the Q.G. of the 302 ème Division and recalls all the men of his company in front of their devices. The death of tens of soldiers on the beach of Puys depends on this telephone call. When the first English devices appear in the sky of Dieppe, the slowness of the procedures of the Luftwaffe does that the alarm is given only to 7h12.Le times to prepare the airplanes, the first hunters do not arrive to the contact that towards 8hO0. The bombers will arrive only towards 9h30. The opposition of the R.A F. very lively east. Despite all the German bombers attack floats it and the troops to the ground while the hunters take it out on the allied hunters.. Hourly, the German aviation reinforces itself now above the beaches at least 6 escadrilles in permanence. The airplanes whirl in the sky of Dieppe. At the time of the withdraw of the floats allied, bombardments continue and touch the destroyer Berkeley. To evenings of August 19 the Luftwaffe deplores 104 killed ones and 58 injureds in in cash the personnel to the ground (amount uncertain).

KRIEGSMARINE

When to the Kriegsmarine, she will not intervene in the disembarkation outside of the chance encounter with the group 5. Three armed trawlers oversee the night the quotation in front of Dieppe. To the noise of the canon, they will rally the battle navale.Un hunter German will be destroyed but the remainder of the German flottille returns to the Tréport without too much problems. These sailors never sensed that the vessels met was part of a floats more important and after some blows of canons entered to Dieppe and to the Tréport as foreseen. Troops of the Kriegsmarine, about 200 men, park equally to Dieppe under the command of the Fregatenkapitän Wahn or Weiss (following the historians), they partially will participate in the defense. The harbor of Dieppe, lay passage, does not shelter to remains flottille.

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