1897 : France

Adoption du canon de 75mm. Présenté comme un miracle de technique, on ne développera pas les autres modèles de pièces d’artillerie. Ainsi en août 1914, il manquera les pièces lourdes de 105, 155 ou plus pour appuyer l’infanterie. Les poilus de 1914 en feront une cruelle expérience, massacrés par les pièces lourdes allemandes avant d’arriver en lignes. Les 75 seront écrasés également avant d’arriver à portée de tir. Ce canon a cependant un défaut, il est prévu pour tirer 2500 obus avant de devoir être révisé. Pendant la bataille de Verdun les artilleurs seront contraint de l’utiliser au delà des prévisions et des pièces exploseront au moment du tir.


 Chasseurs alpins

1897 : Russie.

Le convention militaire entre la France et la Russie devient Traité d'amitié entre les deux pays. On verra ce que cette simple signature entrainera en 1914.

1898 : Afrique de l’ouest.

En Côte d’Ivoire, l’armée décide d’en finir avec Samory-Touré, le chef rebelle qui tient la campagne depuis des années. Une colonne est lancée le 23 septembre. Elle comprend moins de 300 hommes, à majorité des Tirailleurs sénégalais. Samory s’enfuit. La forte colonne qui continue ensuite la poursuite n’a qu’à suivre la piste jalonnée de cadavres car la bande de Samory (4000 guerriers Sofas) abandonne ses morts. La marche est épuisante. La pluie tombe sans arrêt. La progression est lente. Le 21 septembre, un premier accrochage affaiblit les forces de Samory. Enfin, le camp de Samory est repéré par une colonne légère de 200 hommes (cpte Gouraud). Le 29 septembre, à 07H00, les tirailleurs montent à l’assaut sans tirer un coup de feu. Samory est capturé et sa troupe se rend. Les Tirailleurs trouvent 600 fusils modernes à tir rapide, 1 000 fusils à pierre et surtout 50 000 personnes qui accompagnent Samory.

Toute la conquête de l’Afrique de l’ouest est résumée dans ce combat. Colonnes après colonnes, les tirailleurs, légionnaires, artilleurs, troupes de marine et du génie parcourent la brousse, la savane et la jungle à la recherche des bandes rebelles. Ce qui n'est pas sans risque, une petit mission est massacrée dans la région de Zinder, c'est un caporal de tirailleurs qui ramène les survivants.

1898 : Fachoda.

Le capitaine Marchand avec 163 hommes arrive sur le Nil en juillet 1898 à Fachoda après avoir traversé l'Afrique centrale depuis le Gabon . La tension éclate entre la  France et la Grande-Bretagne lorsque lord Kitchener arrive à Fachoda lui aussi avec ses 1 800 hommes venus du Soudan. Les deux nations vont-elles se faire la guerre pour un bout de terre africaine. La France cède et Marchand se retire par l'Éthiopie sur Djibouti.  Lorsque Marchand revient en France,  il est devenu un héros. Avec ses soldats,  il a traversé l'Afrique d'Ouest en Est. Par prudence? la France avait tout de même envoyé en Afrique du Nord, 12 bataillons d'infanterie métropolitaine et recruté 4 bataillons de tirailleurs nord-africains supplémentaires.

1899 : Afrique centrale.

Une colonne de 50 tirailleurs et leur encadrement part du fleuve Niger pour conquérir le Tchad.  Elle est massacrée près de Togbao en juillet 1899. Une colonne part du Soudan français (Voulet).  Ses chefs vont se montrer si cruels avec leurs porteurs et les populations locales qu’une autre colonne est organisée pour reprendre le commandement. Un combat a lieu où le chef de la colonne de secours est tué. Les chefs de la première colonne sont tués à leur tour par leurs tirailleurs sénégalais.

Trois colonnes partent encore pour le Tchad cette année. Une colonne partie du Congo (Gentil) en 1899, s'est arrêtée à Fort-Archambault attendant des renforts. Une autre colonne part d'Algérie (Foureau-Lamy). La colonne Joalland-Meynier part du Niger. Cette colonne qui comprend 165 Tirailleurs sénégalais, 20 Spahis, avec 180 chameaux et 30 chevaux emmène un canon de 80 atteint Zinder en septembre 1899. Joalland n'attend pas la colonne Lamy venue d'Alger et attaque les Sénoussistes le 22 novembre 1899. Après la signature d'un traité de paix local, Joalland envoie Meynier à la recherche des autres colonnes. Fin février 1900, c'est fait. La colonne Foureau-Lamy est forte de 1000 chameaux et de 300 tirailleurs et spahis algériens appuyés par un canon de 42, (les chameaux sont placés avant les tirailleurs dans le compte rendu de l’expédition) part d’Agadez en direction du lac Tchad qu'elle atteint après près d'un an de voyage.

En 1900, le 21 avril, les trois colonnes se rencontrent au nord du lac Tchad.  Ces trois forces rassemblées sous le commandement de Lamy, attaquent les Touaregs du chef Rabah, le vainqueur de Togbao, à la bataille de Kousseri le 22 avril. Lamy et Rabah sont tués. Les survivants de Rabah s'enfuient jusqu'au Nigeria où les Français les poursuivent et les battront en 1907.

Une expédition est partie en direction d'In-Salah (Pein) composée d'un escadron de spahis et d'une centaine de goumiers. L'oasis est conquise et une garnison de tirailleurs et de "joyeux" s'y installe. La résistance des indigènes continue et une colonne (l.col d'Eu) doit être envoyée. Composée d'une compagnie d'infanterie légère, de deux compagnies du 1er Tirailleurs algériens et d'artillerie portée sur mulets, la colonne doit livrer bataille. 600 hommes, femmes et enfants sont tués.

Toute la conquête du Sahara sera entreprise par ces colonnes de spahis, de tirailleurs, de légionnaires encadrés par des soldats européens. La colonne partie, elle a installé un poste tenu par une poignée d'hommes qui vont tenir le terrain..

1900 : France.

C’est la dernière année du 19ème siècle. Le 14 juillet est célébré dans une allégresse jamais égalée. L’Armée et la Marine sont de plus en plus populaires. Ce n’est plus un déshonneur dans les familles bourgeoises de compter un officier de carrière. La défaite de 1870 est oubliée. On ne veut garder à l’esprit que les victoires napoléoniennes et la conquête coloniale. Les discordes passagères ont disparues pour fêter la paix, la concorde et le patriotisme. Les Anglais sont en passe de devenir nos alliés les plus surs. Ah, s’il n’y avait l’armée prussienne à nos frontières, mais l’ Alsace-Lorraine va être reprise en quelques jours, lorsque nous le déciderons.

Les Troupes de Marine deviennent Troupes coloniales et passent sous la tutelle de l'Armée de Terre. Il n'est pas prévu que les conscrits soient envoyés Outre-mer. Mais quand on sait les conditions de certains engagements !

Le 20ème siècle qui s’annonce sera l’âge d’or tant attendu. Les 112 000 morts des guerres coloniales du 19ème siècle qui s’achève sont oubliés. Mais qui se souvient des Tirailleurs, Légionnaires et Marsouins ? Ils sont à l’honneur le 14 juillet le jour du défilé mais seuls quelques uns de leurs officiers sont connus en dehors de cette fête.

1900 : Chine.

En Chine, le pays est en pleine anarchie. Des massacres ont continuellement lieu y compris contre les occidentaux. Les prêtres et missionnaires sont les plus visés. Mais ce qui indispose le plus les Chinois ce sont les Légations, états dans l’état. L’Impératrice de Chine (Ts'eu-hi) lance périodiquement des émeutiers à l’attaque de ces enclaves tout en négociant avec les Européens et les Japonais. La crise la plus grave commence le 10 juin avec le blocus des Légations par une secte appelée Boxers ou Boxeurs (Yi-ho-k'iuan : poings fermés). La garnison multinationale compte 461 soldats.

Un corps expéditionnaire international sous commandement allemand (Allemagne, États-Unis, Autriche, Grande-Bretagne, France, Italie, Japon et Russie) est envoyé pour dégager les Légations. Le corps expéditionnaire occupe le port de T'ien-tsin le 14 juillet 1900. Les Français sont environ 1 500 hommes de la Coloniale. Après une marche d’approche lente sur une terre calcinée, les troupes entrent à Pékin un mois plus tard. Les 55 jours du siège des Légations de Pékin sont terminés. La garnison multinationale compte 44 tués et blessés et le corps expéditionnaire 80 tués. L’Armée chinoise très nombreuse (+ de 700 000 hommes) mais mal armée n’est pas réellement intervenue. Les Boxeurs ont été incapable de rivaliser avec les armées occidentales et japonaises. Ils sont massacrés.

Les troupes françaises continuent cependant à débarquer puisque nous retrouvons en Chine fin 1900, les 16e, 17e et 18e d'infanterie coloniale, des batteries de l'artillerie coloniale, un régiment de marche (Zouaves et Infanterie de ligne), un régiment de marche de Zouaves, 2 escadrons des 5e et 6e Chasseurs d'Afrique. Toutes ces troupes rembarquent fin 1901.

1901 : Italie.

Visite de la flotte française à Naples. C'est l'époque où chaque marine nationale fait admirer sa force au delà des frontières.

1901 : Afrique du nord.

Constitution des compagnies méharistes. Inlassablement, ces unités vont parcourir le désert saharien pour affirmer la présence française. Il est peut probable que des appelés en ai fait partie. Seul l’encadrement est français, 20 officiers, sous-officiers et gradés. Mais quel est la réalité du volontariat de ces Méharistes, des Goumiers et Moghaznis qui vont participer à la conquête du Sahara ? Ce sont pourtant ces unités qui vont tenir cet immense territoire. Le 9 mars 1901, la prise de l'oasis de Talmin marque la fin de la conquête du Sahara.

1901 à 1913: Afrique.

Les colonnes de l'Armée française ne cessent de parcourir toute l'Afrique de l'ouest. Intervention au Niger ; intervention en Haute Volta (aujourd’hui Burkina-Fasso) qui devient territoire militaire ; intervention au Soudan ; intervention en Guinée ; intervention en Côte d'Ivoire ; de nouveau intervention au Tchad.

En Afrique équatoriale, c'est le même type d'opérations ; au Gabon, au Congo ; en Oubangui-Chari .

Au centre de l'Afrique, les colonnes ne cessent de parcourir la campagne. Tirailleurs et Méharistes ne cessent de monter des raids contre des dissidents. Des années 1900 à 1914, les combats sont incessants.

1902 : France.

Circulaires du Ministre de la Guerre sur "préparer à la vie sociale le soldat-citoyen". Installation des salles de lecture, de récréation, organisation de conférences agricoles et éducatives, mise en place de jeux et représentations théâtrales.

1902 : Martinique.

La Marine est envoyée à la Martinique pour aider la population après l’explosion de la Montagne Pelée qui vient de rayer de la carte la ville de Saint Pierre.

1903 : Afrique du nord.

Dégradation de la situation à la frontière algéro-marocaine. Le Gouverneur Général de l'Algérie (Jonnart) tombe dans une embuscade. Il en réchappe mais bien entendu il ne peut laisser cette situation sans représailles. Une colonne puissamment armée (deux bataillons de Légion, un bataillon de tirailleurs, des spahis, des supplétifs et de l'artillerie sur bâts) glisse le long de la frontière pour une démonstration de force qui va mettre le feu aux poudres. 4 000 guerriers marocains montent à l’assaut du poste français de Taghit où stationnent 500 soldats d'Infanterie légère, des tirailleurs, des spahis et des supplétifs Moghaznis. Les Marocains sont repoussés avec l'arrivée d'un détachement de Légion.  Puis un convoi de ravitaillement subit des pertes sensibles à El-Moungar. Des renforts sont envoyés de métropole.

1905 : France.

Nouvelle réforme du service actif qui passe à 2 ans (loi Berteaux). La durée en réserve est portée à 11 ans, la durée en territoriale à 12 ans. Le tirage au sort est définitivement supprimé. La possibilité de sursis le remplace. Les seuls critères d’exceptions sont désormais médicaux (sauf les pistons).

Séparation de l’Eglise et de l’État avec confiscation des biens de l’Église. Dans la France entière, des catholiques se dressent contre la loi. Les fonctionnaires qui doivent procéder aux inventaires et les gendarmes qui les escortent, sont malmenés. Le gouvernement envoie la troupe en renfort. A Paris, mais aussi en province, les évènements sont parfois violents. A Lunéville, intervention des chasseurs à cheval et des chasseurs à pied. Dans le Tarn, les soldats doivent opérer sous la protection d'un canon. Chose impensable, des soldats armés dans les églises. Quel dilemme pour les conscrits et plus encore pour leurs officiers majoritairement catholiques.

1906 : France.

L’année est marquée par la catastrophe de Courrières le 10 mars 1906 où plus de 1 200 mineurs périssent. Une grande grève générale éclate trois jours plus tard. Pour le 1er mai qui promet d’être agité, l’armée occupe les carreaux des mines du Pas de Calais avec 20 000 hommes de troupe. 

1907 : Pays-Bas.

Signature de la Convention de La Haye par 44 états (dont la France et l’Allemagne) qui protège les prisonniers faits en temps de guerre.

1907 : France.

En mars, le cuirassé Iéna explose dans le port de Toulon. 118 marins perdent la vie dans cette tragédie qui ne fera que quelques lignes dans la presse.

Nouvelle intervention de l’Armée, une fois encore, pour la répression de manifestations populaires. C’est en Languedoc-Roussillon. Les viticulteurs s’inquiètent de la mévente de leur production. Bientôt, c’est l’agitation devant les débats qui s’enlisent à l’Assemblée Nationale à Paris. Les autorités font annoncer que les fauteurs de troubles vont être arrêtés. Les gendarmes et la cavalerie sont envoyés. A Argeliers, des incidents éclatent. L’arrestation du maire de Narbonne met le feu aux poudres. La cavalerie charge pour s’ouvrir un chemin. Des Cuirassiers isolés sont attaqués. Puis c’est l’attaque de la sous-préfecture de Narbonne par les émeutiers. La cavalerie charge encore et des coups de feu sont d’abord tirés en l’air puis à hauteur d‘hommes, entraînant des morts. Ensuite, c’est le 139e d’Infanterie qui se présente face à la foule et tire. Des morts encore. A Perpignan émeute également. Le feu est mis à la préfecture.

Le commandement estimant que le 17e Régiment d’Infanterie de Ligne basé à Béziers, composé de conscrits originaires de la région est peu fiable, l‘envoie vers Adge le 20 juin 1907. Devant les nouvelles (fausses nouvelles ) parvenues de Narbonne et Perpignan, les soldats manifestent, défilent en ville et 500 d’entre eux, sans ordre, prennent la route de Béziers. Les mutins se répandent en ville puis devant les exhortations du général commandant la garnison de Béziers, les mutins se rendent les uns après les autres. Le régiment dans sa totalité est déporté en Tunisie. Une chanson populaire immortalisera cette manifestation.


Le 17ème

Une légende est née, car il semblerait que jamais personne n’ait demandé aux soldats du 17e de tirer sur la foule. Par contre, les charges du 10e Cuirassier et les tirs du 139e de ligne ont faits 6 morts et 30 blessés avec 55 cartouches tirées. 50 militaires ont été blessés mais aucun par balle.

D’autres manifestations sont brisées à Paris, Nantes et Raon l’Étape. Le Génie brise ainsi la grève des ouvriers électriciens.

1907 : Maroc.

Au Maroc, des civils français sont massacrés en mars puis d'autres en juillet. Les Zouaves et la Légion (gl Liautey)  venus d'Algérie franchissent la frontière et prennent Oujda. En août, la marine envoie la canonnière  La-Galilée  qui bombarde Casablanca et débarque des fusiliers marins.  Le 7 août, les troupes débarquées occupent la ville. Une semaine plus tard, 3 000 soldats (gl Drude) : légionnaires, tirailleurs,  zouaves, chasseurs d'Afrique et artilleurs (canons de 75mm)  prennent la piste de la montagne depuis l'Algérie.

D'avril à septembre1908, des combats féroces se déroulent aux environs de Béchar (qui est baptisé Colomb pour tromper les ministres à Paris). Un chef local à la tête de 4 000 guerriers tentent d'attaquer sur les arrières des Français. dans une série de combats qui s'échelonnent d'avril à septembre 1908, les guerriers sont repoussés. Une série de postes est construite : Bou-Denib, Guercif.

Les combats vont continuer toutes les années 1909, 1910, 1911, 1912. Le corps expéditionnaire a été porté de 8 000 à 14 000 hommes par des troupes recrutées en Algérie appuyées par des 75 mm. Avec elles revient de France, Lyautey (futur Maréchal de France dont la mémoire est encore très forte au Maroc).

En 1911, des évènements donnent à la France l'opportunité de s'impliquer encore plus dans les affaires marocaines. Le trône du Maroc est alors entre les mains de Moulay-Hafid. En mars 1911, Moulay-Hafid est assiégé dans Fès par les Berbères.  De fortes colonnes françaises de zouaves, tirailleurs, légionnaires, d'Infanterie de Marine blanche, de goumiers venues de Kénitra (gl Moinier), prennent Meknès et délivrent Fès.

En 1912, la situation est explosive. Avec les bataillons arrivés de France (4 000 hommes des tirailleurs sénégalais,  d'infanterie coloniale et de chasseurs à pied), débarqués à Casablanca, Lyautey dispose maintenant de 30 000 hommes au Maroc. Direction Meknès et Fès. La progression est épouvantable, la chaleur est étouffante, la sécheresse brûle la terre, la poussière assoiffe les hommes. La colonne atteint Fez avec ses 90 000 habitants plutôt hostiles. La colonne est menacée par 20 000 guerriers marocains. Ces derniers investissent la ville, marée humaine que les Français parviennent à repousser. Puis les attaques reprennent. Les 4 000 Français parviennent une nouvelle fois à repousser les assaillants qui se découragent. Les Français effectuent une sortie. Une colonne affronte l’avant-garde ennemie qui recule et prend la fuite. Fin du siège de Mekhnès. Moulay-Hafid abdique en faveur de son frère Moulay-Youssef.

Les combats ne sont pas terminés et colonnes après colonnes les troupes françaises parcourent le pays. Les tribus se soumettent les unes après les autres surclassées par l'armement des Français. Une colonne de 5 000 hommes (cl Mangin) se lance sur Zl -hiba, face à elle 10 000 guerriers. Après 6 heures de combat, l'armée des guerriers est mise en pièces, Mangin a eu 2 tués et entre à Marrakech.

Au début de 1914, la France dispose de 70 000 soldats au Maroc.  26 bataillons établis dans l'ouest, 11 bataillons dans l'est, soutenus par de la cavalerie, de l'artillerie légère et des avions. Tous les soldats mènent de front la pacification, l’amélioration des voies de communications, la construction des ports, améliorent l’hygiène, la scolarité. La situation se dégrade en novembre 1914 alors que la conflit européen est commencé. Des milliers de guerriers marocains attaquent des positions françaises. La répression est terrible. Il est prévu de nouveaux renforts pour la fin de l'année mais les évènements d'Europe vont modifier tous les plans. 


1896



1908