Karl Heinrich VON STÜLPNAGEL
1886-1944
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Il succède à son cousin après avoir
été Président de la commission d'armistice
de Wiesbaden chargé de faire appliquer les accords de
Rethondes.
Pas véritablement nazi, il apparaît trop "mou"
dans la chasse aux communistes et aux juifs. Sur ordre de Himmler,
en 1942, ce sont la Police de Sûreté et de Sécurité
allemande (brigadeführer SS et général major
de la police Karl Albrecht Oberg, hauptsturmführer SS Théo
Dannecker, obersturmführer SS Knochen), la police française
(secrétaire général de la police Bousquet
puis Joseph Darnand), les G.M.R. (groupe mobile de réserve),
les gendarmes mobiles, la gendarmerie départementale,
les polices municipales, la garde républicaine, et la
Milice française (Joseph Darnand) qui en sont chargés
à partir de mai 1942. N'oublions pas dans les organes
de répression, le commissariat général aux
questions juives du gouvernement de Vichy (X.Vallat puis Darquier
de Pellepoix). Von Stülpnagel continue à organiser
toutefois avec zèle les convois de déportation
vers l'Allemagne et conduit la lutte contre les Résistants.
Karl Von Stülpnagel participe au coté du Général
Von Kluge (entre autres) au putsch du 20 juillet 1944 qui tente
de renverser Hitler. Il est rappelé à Berlin. Sur
le chemin de l'Allemagne, il tente sans succès de se suicider.
Grièvement blessé, il est pendu le 30 août
1944 à Berlin.
Karl Von Stülpnagel rappelé à Berlin, est
remplacé par un général de la Luftwaffe.
Mais lorsque Von Choltiz prend le commandement de la garnison
de Paris et se présente au Majestic pour y recevoir des
ordres, il ne trouve qu'un modeste major (major Huhm). Tout le
personnel du Militärbefehshaber a fuit sur les routes de
la retraite.
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