LE TRAIN D'A.F.N. DANS LA GUERRE DE 1870-1871

Le 28 janvier 1869, les Cinq Escadrons du Train ont été dissous et remplacés par Trois Régiments à seize compagnies avec des compagnies détachées en Afrique du Nord.

A partir de cette date, le Train en Algérie est constitué de 24 compagnies détachées des Régiments : 8 compagnies du 1er Régiment de Vernon, 8 compagnies du 2ème Régiment d'Alger, 8 compagnies du 3ème Régiment de Châteauroux.

A la déclaration de guerre en juillet 1870, les compagnies du Train d'Afrique du Nord sont rappelées en métropole. Sont constituées des Compagnies provisoires pour porter les Régiments à 24 compagnies réparties dans les 12 Corps d'Armée, le Grand Quartier Général et l'Armée de Paris.

Toutes les compagnies d'active du 1er Régiment, toutes les compagnies d'active du 3ème Régiment et une partie des compagnies d'active du 2ème Régiment détachées en Algérie gagnent la métropole. Elles vont suivre alors les Corps d'Armée et seront de toutes les batailles.

Deux compagnies du 1er Régiment sont à Wissembourg, à Reichshoffen, à Froeschwiller, avant de refluer sur le camp de Châlons. Deux compagnies se replient sur Strasbourg. Quatre compagnies sont engagées à Forbach, Borny, Gravelotte et Saint-Privat avant de s'enfermer à Metz où elles sont faites prisonnières avec l'armée Bazaine. Deux des compagnies du camp de Châlons partent vers Sedan où elles seront capturées. Une compagnie résiste à Toul avant de retraiter. Sous le gouvernement de Défense Nationale, les compagnies encore disponibles opérent au siège de Paris puis avec les Armées de la Loire et de l'Est, jusqu'à la fin.

Les compagnies du 3ème Régiment sont à Reichshoffen, à Borny, à Gravelotte et Saint-Privat. Cinq de ces compagnies repliées à Metz sont faites prisonnières avec l'armée Bazaine. Cinq compagnies sont à Sedan où elles sont faites prisonnières. Deux compagnies sont à l'armée Bourbaki et elles entrent en Suisse pour être internées. Un détachement est avec la garnison de Bitche dont le siège dure d'aôut 1870 à mars 1871. La garnison reçoit des Prussiens les" honneurs de la guerre" et quitte la place aves ses armes, ses véhicules et son artillerie. Sous le gouvernement de Défense Nationale, les débris du 3ème Régiment opèrent à Coulmiers, Champigny, Buzenval, Le Mans, et Blois. A l'Armistice, le 3ème Régiment entre dans la composition de l'Armée de Versailles qui opére contre la Commune de Paris et les révoltés de Lyon.

Les compagnies du 2ème Régiment sont à Wissemnourg, Reichshoffen, Froeschwiller, puis retraitent sur Châlons. Deux compagnies sont à Borny, Rezonville, Gravelotte et Saint-Privat avent de s'enfermer à Metz où elles sont faites prisonnières avec l'armée Bazaine. Deux compagnies sorties du camp de Châlons partent à Sedan avant d'être faites prisonnières. Le reste du Régiment se replie sur Niort. Sous le gouvernement de Défense Nationale, les survivants opérent dans la défense de Paris et à l'armée de la Loire. Quatre compagnies gagnent Valence.

Le 1er mai 1873, les 3 Régiments du Train sont dissous avant d'être recréés avec 16 compagnies et un Etat-major. Un 4ème Régiment du Train est créé.

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