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 GROUPE DE TRANSPORT 385

RIVOLI

(Hassi Mameche)

 

 

A Rivoli, devant le PC

 

A Maoussa, en civil à droite,

Le MDL-chef Provenzano

Préparation du repas

 

Pendant la période 1957-1960

Ces photos sont la propriété exclusive de Patrick Wadel, fils du Sous-Officier de la 1ère Cie

Monsieur Patrick Wadel nous recommande la lecture du livre de

Michèle Maldonado "Hassi Mamèche, l'Algérie de notre enfance" Ed L'Harmattan 2008

 

Ne manquez pas les autres photos transmises par Henri Gauchey

Henri GAUCHEY

Lorsque j'ai débarqué de l'Athos II en Juillet 1957 à Oran, mon séjour commença par une longue attente au soleil à l'intérieur de l'enceinte portuaire. Je fus surpris de découvrir de l'autre côté des grilles du port, une ville très animée, étonné également de voir les fenêtres des autobus grillagées, détail qui me ramenait dans la réalité des attentats.

Lorsque les camions du GT 385 vinrent enfin nous récupérer, nous eûmes droit à un tour en ville, car pour des raisons que j'ignore encore, le convoi fit un détour par la caserne d'Eckmuhl, où l'arrêt ne fut que de quelques minutes. Notre traversée de la ville avait dû interrompre un certain nombre de siestes, car depuis le port, il fallait monter jusqu'au pied du Djebel Murdjadjo, et un convoi de GMC, c'est plutôt bruyant. Mais les Oranais devaient y être habitués car l'année suivante, me trouvant pour deux mois dans cette ville, j'avais refait à peu de choses près le même parcours à l'occasion des cérémonies du 11 novembre, cette fois à bord de magnifiques Renault, type à cabine avancée fermée, assez hauts sur pattes, mais particulièrement bruyants ; en convoi nous ne passions pas inaperçus ! C'était d'autant plus notable que durant ce séjour passé au 28e Train, le passionné de véhicules que j'étais, avait pu apprécier le silence et la souplesse des camions Citrën U55 également en service dans cette Unité.

Dans cet Escadron il devait y avoir aussi une Cie Muletière, mais durant notre instruction sur ce mode de transport nous n'avons jamais vu qu'un seul et même exemplaire : une bonne mule bien placide, pour étudier comme il se doit les 52 parties répertoriées dans le manuel d'instruction. A savoir aussi qu'en cas de perte au combat ou par tout autre accident on devait rapporter le sabot de la patte avant gauche - c'est là que figurait le matricule de l'animal faisant partie de la "Royale Brele Force" ( nom donné à ces vaillants combattants du Corps Expéditionnaire Français en Italie -.

Je peux vous donner quelques informations sur le GT 385 où j'ai eu l'honneur de servir de Juillet 1957 à Juillet 1959. A mon arrivée en 1957, la CCS et la 1ère CIE étaient stationnées à Rivoli (entre Mostaganem et Noisy les Bains), la 2ème CIE à Maoussa (près de Mascara). Avant, il se trouvait à Nedroma, mais n'y étant pas je n'ai pas de détails.
Au 1er Janvier 1958, le G.T. 385 est transformé en G.C.T. 385 ( groupe de Cies de Transport, la CCS étant supprimée ).
Le GT 385 était équipé de GMC, d'un Wrecker Diamond (cabine fermée), de Jeep Hotchkiss-Willis, de Dodge 4X4 pour les transmissions, d'une ambulance Dodge, de petits Renault 2X4 pour la CCS, et d'une 203 pour le Chef d'Escadron.
Je ne sais plus à quelle date, mais je pense début 1959, les GMC ont été reversés et le groupe a été équipé de SIMCA. Lorsque j'ai quitté cette unité en Juillet 1959 , l'implantation géographique n'avait pas changée.
Avec mon amical souvenir de Tringlot.

 

Saint Christophe 1958

 

Saint Christophe 1958

Rivoli 1958

Saint Christophe 1958

 

Le poste de police à Rivoli

 

En mission

 

Le parc des camions

Route Rivoli-Mostaganem

1958

 

Corvée d'eau pour les douches

 

Mars 1958 (brigadier)

 

1959 (MdL)  * *

 

Départ en permission *

L'atelier.

  

A bord du Kairouan

 

A Mostaganem ***

Assistance médicale gratuite

 

* Départ en permission Avril 1958, à bord du Sidi bel Abbès (SGTM) quittant Oran à destination de Marseille. Les calots de tradition avaient de l'allure ! En face, le paquebot Président de Cazalet (Cie Navigation Mixte), à bord les camarades doivent être moins joyeux.
A propos des permissions, à l'époque le régime était le suivant : à la fin des classes (formation de base + spécialisation ou peloton
d'élève gradé , quatre mois en Allemagne) : 8 jours. Pendant le séjour en Algérie (pour les copains et moi-même de la 57/1A,
deux ans) : 8 jours accordés au bout de neuf mois, le solde sous forme de permission libérable. Le temps pouvait paraitre long parfois
.


** En fait, les contingents se suivaient et ne se ressemblaient pas, tout au moins pour les tringlots de la 5ème DB ( mais je pense que c'était pareil pour les autres armes), les contingents à partir en Algérie au bout de 4 mois ont été rares, je ne sais pas si la 57/1A n'a pas été la seule. Conclusion, lorsque les renforts parvenaient, ils étaient constitués de toute la hiérarchie nécessaire à la bonne marche de l'entreprise, et ceux, comme moi, à qui on avait déjà supprimé la prime de risque au moment où nous arrivions en Algérie (le ministère de la Défense devait faire des économies), se trouvaient bloqués dans leur avancement, alors que nous avions fait un P2 moins cool que ceux qui étaient en Allemagne. Nous étions pour le faire, au 28° Train d'Oran (notre" terrain de jeux" : le Djebel Murdjadjo) puis au 2° Zouaves pour le stage d'infanterie. Nous avions essayé de faire passer le message de notre amertume, dans la mesure où on avait la possibilité de récriminer, nous avons été entendu et les nominations de MdL, sans passer par la case Brigadier-chef, ont été prononcées.

*** Une mission agréable, aller récupérer au port de Mostaganem un chargement de pommes de terre fraichement débarqué du cargo Charles Plumier de la transat, dont on aperçoit la coque derrière moi. Les cuisiniers étaient des types épatants, avec leur roulante, ils faisaient d'excellentes choses. Comme sous-officier d'ordinaire, avec l'accord de l'intendance, j'avais la possibilité d'acheter pas mal de choses sur place, ce qui ne nuisait pas à la qualité de la marchandise : oranges ceuillies le matin même, pain chez le boulanger (dont j'ai oublié le nom), un 1/2 boeuf chaque semaine chez monsieur Esposito, lesympathique boucher du village.Petit bémol de cette mission, une durite du moteur s'était ouverte en deux, et après avoir refait le plein d'eau, nous avions parcouru les derniers kilomètres en la serrant du mieux que je pouvais, rien que d'y penser ça me brûle encore les doigts....

  Ces photos sont la propriété exclusive de Henri Gauchey, Mdl-appelé du contingent au GT 385 de juillet 1957 à juillet 1959.

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Pour situer Rivoli aujourd'hui Hassi Mameche