Surnom que l'on donnait à cet endroit bien spécial, de 32 kilomètres de sable mou, de fech-fech, juste avant d'arriver sur Djanet. Une épreuve pour les camions et les chauffeurs : il ne fallait surtout pas s'ensabler, ce qui arrivait assez souvent, malgré tous nos efforts. La pelle et les "plaques à sable" devenaient obligatoires, ainsi que le dégonflage et regonlage des pneus. De ce fait, nous nous arrangions pour y passer le soir, étant donné que le sable était plus dur.
Par les roches et pitons érodés, ce lieu ressemblait étrangement à des chandelles comme posées dans le sable. En réalité, nous longions le massif du Tassili n'ajjers et les pics apparents sortaient du sable dans une vision irréelle. Nos "sentinelles rocheuses" nous traçaient notre chemin pour nous permettre d'atteindre cet eden qu'était Djanet.
Lorsque je revois le trajet des pistes par satellite (Google Earth) avec en photo une belle route goudronnée qui traverse cette région, cela me fait tout drôle et je prends un coup de vieux derrière la tête. (Marcel Feuillois)
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